Dans le livre que je viens d'entamer, FlashForward, que je me permets de lire en version originale, car j'ai le goût en français autant qu'en anglais du fun, une péripétie de cette histoire fantastique ne cesse de me plonger dans des abîmes de perplexité rêveuse. Le nœud de l'histoire est ce moment dans lequel des scientifiques, voulant recréer la masse d'énergie ayant permis le big bang, occasionnent involontairement un arrêt du temps de deux minutes dans lequel toute la population terrestre se trouve dans un état d'évanouissement et de visions qui les projettent dans leur futur. Un d'eux, durant ces deux minutes où tout s'arrête, où les avions tombent, les voitures roulent avec leurs conducteurs endormis, vit une scène désagréable avec son fils adolescent, bravache et impossible. A son réveil, il se rend compte que c'est la première vision qu'il a eu de ce fils qu'il a pour projet d'avoir. La question que je me pose est de savoir si la suite de la narration va se concentrer à voir comment les protagonistes vont essayer de modifier le cours de leur vie que cette vision leur promet. Car les visions vécues ne sont pas toute celle espérées. J'imagine bien une scène très décevante qui n'apprend rien sur notre futur. Vous êtes en train de faire bouillir de l'eau dans votre cuisine dont les volets sont rabattus, votre fils vous crie qu'il ne mangera pas à la maison ce soir et vous vous en plaignez à l'instant même au téléphone à votre femme qui est la même que vingt ans plus tôt, vous raccrochez et sur ce vous cherchez vos lunettes avant de vous réveiller. Quelle histoire.
1 commentaire:
Un des problèmes que les gens se posent dans le livre, est que la moitié de l'humanité a eu un flashback de la nuit... et ils dormaient! soit ils ont vu des rêves, soit ils n'ont rien vu.
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