Si on ne connaît pas grand chose en économie, en art contemporain, si on n'est pas très porté sur le sentiment paternel et qu'on n'est un peu léger en connaissances architecturales, mais qu'on apprécie les théories rapides et originales dites sur un ton de certitude péremptoire* alors on a beaucoup de chance d'aimer le dernier livre de Michel Houellebecq, romancier pour ados. Si un voyage en avion nous inspire en pensées autant qu'un passage au supermarché ou qu'un bref séjour d'ethnologue ERASmus, qu'on apprécie Cioran débarrassé de la munificence du style et aussi la science-fiction, on se dit que Houellebecq est pour nous. La carte symbolise l'empreinte de la civilisation qui peu à peu s'efface au détriment du territoire, de la nature, illustrant ainsi le caractère périssable et presque vain de l'humanité. Le triomphe de la végétation est total. Houellebecq continue donc les problématiques qui ont fait son succès, la dérive de l'homme moyen vers sa finitude ou quelque chose comme ça. Seulement, je pense que Dantec et Beigbeider l'ont aidé à terminer le bouquin. Ce n'est pas très bon.
*Un avis sur Picasso, Le Corbusier, le capitalisme, Julien Lepers, Fourier, JP Pernaud, les chiens et plus particulièrement les bichons, comme disent les jeunes ça va deux minutes.
*Un avis sur Picasso, Le Corbusier, le capitalisme, Julien Lepers, Fourier, JP Pernaud, les chiens et plus particulièrement les bichons, comme disent les jeunes ça va deux minutes.
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