mercredi 26 mai 2010

Mais des chansons spirituelles Voltigent parmi les groseilles.

Sur la route de Tervuren à Louvain, à la radio, il y avait ce samedi un concert. Je l'écoutais d'une oreille distraite, sauf les commentaires et les présentations, qui instructifs et riches d'anecdotes, attirent souvent mon attention. Soudain, je m'écris : "Mais, je connais cet air". Pour ma maigre culture musicale, c'est un bien grand exploit et presque une coïncidence d'ordre mystique. Il s'agit d'une pièce de Jean Sibelius.


Je crois que si j'étais producteur d'une émission de radio, j'utiliserais ce morceau comme générique d'entrée de mon programme. Ne sous-estimons pas son importance. Des émissions dont nous sommes les fidèles, nous nous imprégnons des musiques du générique. Ainsi je suis fou de Glenn Gould depuis que j'ai en tête sa variation qui ouvre l'émission de Finkielkraut et je ne savais pas que je fredonnais du Rachmaninov à l'écoute de l'émission Un jour dans l'histoire. On a remplacé les génériques par des jingles synthétiques et on s'est privé ainsi d'une manière de véhiculer la culture.

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