Il a fallu un peu moins de trois mois aux comités de vigilance pour commencer leur travail de flicaillons et de procureurs. Comme je l'avais annoncé ici, la libération de la parole "monstrueuse" et nauséabonde dont le vilain Eric Zemmour fait le commerce, salit l'image de notre idéal multiculturel, qui est en passe de réussir. Les dizaines d'intellectuels organiques justifient enfin leur promotion en tapant à bras raccourcis, il fallait pour les Miller, les Bonnaud, les Dély montrer qu'on n'était pas là par hasard. Comme le doux Lindenberg en son temps, ils allaient faire le travail. Calomnier, invectiver, décourager, amalgamer, submerger, attaquer. Le dernier livre de Zemmour, Mélancolie française, donne l'occasion à la meute de se déchaîner et au public de comprendre ce qu'est une guerre idéologique. Un tournant dans le culture war français. Les pasdarans de la bien-pensance ne comprennent pas que plus ils matraquent, plus il donne du crédit et une publicité toute béhachélienne à son essai et à ses idées. Ils apprendront tôt ou tard que ceci se fait dans l'ombre, dans l'oubli, que passer sous silence une oeuvre est la meilleure des méthodes pour la liquider. On laisse l'homme dans le silence et on l'en en sort opportunément pour l'accuser violemment. Etant un inconnu pour tous, il sera d'autant plus facile de le discréditer et de la faire porter les idées lamentables que l'on combat (Gougenheim, R.C). Pour Zemmour, cependant, il y a eu un petit ratage. L'animal est tenace, il a la force de l'abnégation et connaît un petit succès populaire, qui fait que des émissions en mal d'audience sont toujours tenté de l'inviter. Il a l'expérience des médias et sait s'adresser au public, ainsi il esquive les manipulations simplificatrices et outrancières de ses ennemis, son profil ne satisfait à aucune étiquette.
Petit exemple de procès médiatique : ici
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