dimanche 28 mars 2010

Faites entrer Accusaman

La semaine dernière, mes petits agneaux, j'ai fauté en douce, je me suis jeté dans le grand frisson. J'ai regardé contrairement à ma résolution du début d'année Faites entrer Accusaman. J'espère tout clément que vous savez l'être avec les faibles, que vous en comprendrez la raison. L'intrigue lointaine d'une trentaine d'année eut lieu dans une région qui fut mienne, la région grenobloise. Je ne vais pas vous raconter ma vie, je ne suis pas là pour cela, mais comme tout citoyen du monde d'aujourd'hui, j'ai habité aux quatre coins de l'hexagone (comme le dit le journaliste). Lorsqu'on me demande d'où je viens, pour ne pas répondre nulle part, je parle de l'endroit qui m'a le plus longuement retenu, Grenoble. L'intrigue domincale promenait sa poésie géographique (une départementale est pour un moi un poème) dans les rues et les alentours de la capitale des Alpes, qui en plus de charrier sa grammaire spatio-temporelle ajoutait la nostalgie d'un âge d'or. Le malfrat conduisait la police de la place Notre-Dame au Sappey, de la place Victor Hugo jusqu'au final la place du Tribunal, où quelques étudiants paresseux buvaient probablement un peu de sirop noyé dans leur bière. Le moment le plus marquant fut la retransmission d'une bande sonore sur laquelle était gravée une conversation avec le criminel. Celui-ci avait une voix, un ton, un discours, une politesse, une voix des années soixante-dix.

Un reportage d'époque, ici

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