samedi 13 février 2010

Une poudre noire pleut doucement sur ma veillée

Cet après-midi, nous sommes allés dans une succursale nouvellement ouverte au public d'un grand bouquiniste de la ville. Comme elle se trouve sur la route de waterloose, elle est sensée couvrir une zone de lecteurs upper class et il est vrai que la bourgeoisie qui se débarrasse de ces vieux livres a eu bon goût, un moment dans sa vie, probablement avant l'arrivée des 4x4, du haut-débit, des coupes montgom'. Toujours est-il qu'il n'y avait qu'à se baisser pour ramasser quelques pépites promptes à enflammer les imaginations les plus impatientes. Je suis resté sage, néanmoins, j'ai pris un vieux livre qui porte comme titre qui était Jésus Christ? il m'a l'air pas si difficile de lecture, instructif et se propose de répondre à une question, ma foi, intéressante. J'ai par chance trouvé un cahier sur Didérot, qui regroupe un texte de Elisabeth de Fontenay et surtout celui de Barbey d'Aurevilly, dont quelques extraits avaient ouverts les séries d'émission radiophonique évoquée ici la semaine dernière. Mon frère me dit que Didérot (il aurait dû s'appeler Didier) était au programme de l'agrégation l'an passé. Enfin, deux livres d'Hugo Claus, Belladonna et Une douce destruction, que je lirai certainement bien tôt, dans la mesure oú la récente et trop rapide lecture de L'espadon m'a donné l'envie de rester un long moment dans l'univers de Claus.

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