Dans le dernier épisode de The Office (version américaine), celui qui passait pas plus tard qu'hier soir à la télévision, on constate un nouvel équilibre dans les réactions suscitées par les personnages. Jusque là le directeur de la branche régionale d'une quelconque entreprise de papier, Michaël Scott, apparaissait comme fantasque et absurde, lui même se définissant comme "un manager cool", tandis qu'il me semble, les émotions autres que le rire se concentraient autour de l'histoire d'amour manqué entre un des commerciaux et la réceptionniste. Hier soir, même si Michaël Scott fit un grand numéro devant les élèves d'une école de commerce (à ses dépens), "vous verrez l'avenir c'est le papier" déclara-t-il à des étudiants qui s'empressaient tous de le noter sur leur ordinateur, le personnage fut touchant, à deux reprises lorsqu'il s'aperçut que tout le monde considérait son secteur d'activité obsolète et que les aquarelles méprisées de la réceptionniste avaient pour support le papier. Parallèlement, le commercial, l'excellent Jim Halpert a passé son temps à moquer le naïf et décalé Dwight Schrute ("un jour, j'ai tué un vampire qui s'est incarné dans le chien de ma voisine") gagnant en épaisseur comique. Je pense même que le personnage Schrute peut prendre lui aussi en densité dramatique, car malgré tous les défauts et l'agacement qu'il est capable d'attirer vers lui, il est assez attachant. La relation cachée qui le lie à la comptable le laisse plus ou moins présager.
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