Je dois vous confesser mes doux amis que pour la première ou deuxième fois de ma vie Alexandre Adler, notre inamovible et si unique chroniqueur, notre quintal préféré que je supporte années après années en dépit des moqueries de la basse intelligentsia que je fréquentai, m'a déçu dernièrement. Lors de sa dernière chronique matinale, alors qu'il se projetta dans le futur proche, recensant les rendez-vous importants de la rentrée, il se satisfit de résumer sans les citer les dernières livraisons de the economist, tel le simple et mauvais stagiaire que j'ai pu être. Il fut question des élections au Japon, en Allemagne et les incidents au Pakistan, narrés doctement. Or, Monsieur Adler, il s'avère que j'ai lu les articles que vous repompâtes éhontément et j'eus un soupir d'ennui et de déception car vous abordiez les mêmes constats, les mêmes analyses que le vénérable journal britannique faisant de vous un lecteur de gazette et non pas un analyste des relations internationales pour lequel vous êtes appointés avec nos impôts (c'est important de le préciser). Je ne dirais pas que vous êtes un usurpateur, je metttrai ces facilités sur le compte d'une bénigne impatience à rejoindre votre maison de vacances et à préparer vos bagages, qu'on imagine copieux.
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