Voici un extrait d'un article paru dans un blog consultable en ligne et hébergé par les Echos. (ici) Nos têtes pensantes et amis néanmoins, Thesmar et Landier livrent leurs pronostics.
Plus profondément, la crise actuelle annonce une phase d’expansion longue, basée sur la transformation de nos habitudes de consommation et de production. Le cycle industriel qui a commencé dans les années 1970 et s’achève actuellement n’avait pas vraiment remis en cause la logique de production de masse des années d’après guerre. Economiquement, le mouvement de Mai 68, qui exprimait le désir d’un changement de nature de la consommation, n’a pas abouti : A vouloir quitter le rêve de la 2CV et du journal télévisé pour tous, on est passé à la Golf suréquipée et à la télé-réalité. L’industrie manufacturière a évolué de manière à s’adapter à des cycles plus courts et à produire davantage sur mesure, mais l’objectif central de la production et de la consommation est resté basé sur la surabondance et la recherche du confort immédiat au moindre prix. De plus en plus, les économistes et certains historiens établissent un lien entre la société d’abondance et les maux de la société moderne, comme la dépression et l’obésité, qui est elle-même le fait d’individus plus malheureux que la moyenne. De la nourriture au divertissement, on a exploité les failles psychologiques pour gaver les consommateurs jusqu’à saturation de produits addictifs et « low cost ». Depuis plusieurs années, des économistes comme Stiglitz soulignent que le PIB et la croissance se déconnectent de l’évolution du bien-être et appellent à mesurer autrement la qualité de vie.
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Plus profondément, la crise actuelle annonce une phase d’expansion longue, basée sur la transformation de nos habitudes de consommation et de production. Le cycle industriel qui a commencé dans les années 1970 et s’achève actuellement n’avait pas vraiment remis en cause la logique de production de masse des années d’après guerre. Economiquement, le mouvement de Mai 68, qui exprimait le désir d’un changement de nature de la consommation, n’a pas abouti : A vouloir quitter le rêve de la 2CV et du journal télévisé pour tous, on est passé à la Golf suréquipée et à la télé-réalité. L’industrie manufacturière a évolué de manière à s’adapter à des cycles plus courts et à produire davantage sur mesure, mais l’objectif central de la production et de la consommation est resté basé sur la surabondance et la recherche du confort immédiat au moindre prix. De plus en plus, les économistes et certains historiens établissent un lien entre la société d’abondance et les maux de la société moderne, comme la dépression et l’obésité, qui est elle-même le fait d’individus plus malheureux que la moyenne. De la nourriture au divertissement, on a exploité les failles psychologiques pour gaver les consommateurs jusqu’à saturation de produits addictifs et « low cost ». Depuis plusieurs années, des économistes comme Stiglitz soulignent que le PIB et la croissance se déconnectent de l’évolution du bien-être et appellent à mesurer autrement la qualité de vie.
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