Dans la livraison de l'economist datant de la semaine du onze avril, il y a en couverture, sur fond noir, un fragment d'un discours de Barack Obama, dont la mise en page forme le nuage d'un champignon nucléaire. C'est bien entendu en référence à son rêve qu'il a formulé : "I have a dream of a world without nuclear weapons". Je passe vite (alors que je ne devrais pas) sur le fait que le discours de Prague se veut comme le discours historique qui devrait faire date, symbole pour l'histoire de l'œuvre du nouveau président américain. Le magazine anglais a étudié les cent premiers jours du nouveau gouvernement américain dans un article critique très intéressant que vous pouvez bien sûr lire ici (Coming down to Earth). Dans ce numéro-ci, du sérieux as usual. Il profite de cette déclaration dont l'idéalisme est écornée par le lancement du missile nord-coréen le lendemain pour remettre en question la sécurité d'un monde sans nucléaire. Pendant que je vous tiens, je vous envoie directement à l'éditorial Charlemagne qui narre la désastreuse impression que peut donner à l'étranger le front désuni de l'union européenne là (A surfeit of leaders), éloquent, puis picorez les bonnes choses, notamment sur le FMI, le tremblement de terre en Italie, le rôle des fonds activistes, le remaniement ministériel en Espagne et tutti quanti.
Une saine lecture dans le lit, le soir, les enfants couchés, un verre d'armagnac sur le chevet de nuit (vous avez cette soirée profiter d'un concert de musique classique pour dîner avec madame et le repas vous empêche de vous endormir).
Une saine lecture dans le lit, le soir, les enfants couchés, un verre d'armagnac sur le chevet de nuit (vous avez cette soirée profiter d'un concert de musique classique pour dîner avec madame et le repas vous empêche de vous endormir).
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