Qu'il en soit remercié!
Joyeux noël, monsieur Assouline.
Il est de plus en plus courant que l’on qualifie un auteur à son engagement. Cela m’inquiète, car cela signifie qu’on s’intéresse moins à l’œuvre littéraire, protéiforme et insaisissable qu’au positionnement politique de circonstances.
“Auteur, dramaturge, mais surtout artiste engagé et militant” est une nécrologie commode.
Désormais, on ne se penche sur une œuvre que si l’engagement est validé. Où est donc la subversion?“Trahisons” est une très belle pièce.
Ps: On reconnaît l'inspiration, la tentative de faire du Marcel Meyer, celui-ci plus connu comme l'"excellent Marcel Meyer" (que je m'imagine avec une moustache claire, probablement alsacien mais toujours pertinent, pugnace et généreux)
J'ai assisté il y a quelques mois à une représentation de Trahisons. J'avais été impressionné par la possibilité de faire d'un vaudeville a priori banal une œuvre qui transpirait toute l'évidence d'un Classique.
Chers amis, chers passants, c'est mon second moment de gloire dans toute ma longue existence de bloggueur ascendant surfeur. La première fois, ce fut lorsque j'ai eu la confirmation que Renaud Camus avait lu un texte de Taillandier, que j'indiquais en lien à Alain Finkielkraut. Je ne m'en suis jamais vraiment remis. C'est comme René Girard qui explique qu'il est venu à Clausewitz par Hölderlin ou comme Cioran racontant que sa mère s'est rapproché de Dieu grâce à Bach à l'échelle du blogos, bien sûr.
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