mardi 26 août 2008

Dans le panier

Comme je pars bientôt pour de longues vacances, j'ai fait quelques achats chez le libraire bruxellois ouvert le dimanche. Suivant des recommandations retenues au gré du vagabondage sur les blogs, voici ce que j'ai acheté, ou ce que je n'ai pas acheté, tout d'abord. J'ai saisi le gros volume, nommé Rannoch Moor, rédigé par R.Camus. Il est question, je crois, de longues descriptions d'îles écossaises qu'il a parcouru en l'année 2006. Les journaux de Camus produisent toujours leurs effets -leur sortilèges habituels- et ce ne n'est pas peu dire que j'en ai grand besoin après les lectures de bouquins estivaux, je suis allé en Écosse, de surcroît. Beaucoup de promesses, donc. Malheureusement, l'œuvre est inabordable financièrement parlant et il n'est guère plaisant, comme c'est souvent le cas, de lire que le livre qu'on parcourt sert à payer les dettes de son auteur. J'ai abandonné sur son étagère ce livre qui m'aurait coûté la somme des livres que je me suis procuré par la suite. Parmi eux, un livre de Dostoïevski, le bourgeois de Paris. Sur le dos de ce mince livre bleu, un commentaire grinçant contre les français. Je suis assez preneur des critiques anti-françaises, d'autant plus qu'elles paraissent ici taillées par la grande vigueur russe. Dans la préface, on nous prévient que Dostoïevski n'est pas un grand styliste, ce que j'ai lu à plusieurs reprises. Les premières pages ont confirmé cette idée désormais reçue. Dans mon panier, j'ai glissé en stoemelings, le chagrin des belges d'Hugo Claus. Cela me permettra de me familiariser avec la bourgeoisie flamande. J'avais remarqué une édition chez ma grand-mère. Je ne sais pas encore si je le lirai avant Je suis une légende, le roman de science-fiction américaine dont on ne peut ignorer la récente adaptation cinématographique. Le livre, comme support publicitaire au film, a l'affiche du film pour couverture. J'ai essayé de trouver une autre édition, plus décente, sans succès. Il n'est pas impossible que je déchire la couverture, ce n'est qu'un livre de poche. Enfin, lorsqu'on fait des achats, il faut toujours acheter un livre qu'à notre grande honte nous n'avons pas encore lu. J'ai acheté Ainsi parlait Zarathoustra, je pense souvent de temps en temps au titre allemand que j'aime comme une chansonnette. Also sprach Zarathoustra. Ce n'est pas sûr que je comprenne grand chose. Je ressortis avec un taux de satisfaction plus ou moins égale à celle d'un consommateur repu.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lequel ne lis-tu pas dans l'avion?