vendredi 30 novembre 2007
mardi 20 novembre 2007
dimanche 18 novembre 2007
Le patron n'y est plus
Pour compenser une ambiance un peu morose, la Société a mis à disposition de ses employés un remarquable choix de boissons non alcolisées, de sodas sucrés et de cafés de toute origine qui font la fortune des acteurs sur le retour, ceux-la qui luttent contre les injustices de toute sorte tout en faisant la promotion de produits à forte marge de toute sorte. L'employé Gorgone Plasky comparait, à un moment donné, les différences entre le Sprite light et le sprite zéro et les consignait dans un tableau .xls aux côtés de sa consommation quotidienne. Puis occupé par les soubresauts soudains d'un serveur, il laissa les bulles de son soda s'évanouir dans son liquide, le temps de penser qu'il avait simplement de l'eau dans son verre et non pas le breuvage acidulé et incolore qui lui chatouillait le palais par surprise. Passé cette trahison, il se rendit compte qu'en ayant la dernière gorgée de sprite dans la bouche et le verre inclinée, le récipient quasiment vide faisait l'echo des bulles dans sa bouche. Il entendait la boisson pétiller dans sa bouche. Gorgone Plasky s'empressa de téléphoner à son vieux camarade, qu'il dérangeait au moment de son choix de fond d'écran.
Pouvaient-ils un instant s'imaginer la terrible nouvelle qui allait secouer la société? Non, me diriez-vous et vous aurez raison. Mais c'est dans des circonstances inattendues et stupéfiantes que se forgent les meilleurs caractères.
samedi 17 novembre 2007
vendredi 16 novembre 2007
Que faites-vous là, Marcel Love?
jeudi 15 novembre 2007
Tué par son ambulance dans une ruelle de Mosans-sur-Meuse
Il y a la ligue un Orange, la Barclay's premiership league ainsi que la sans complexe "Jupiler league" belge, qui mêle boisson malté et football mousseux de Mouscron à Lierse, de Zulte à Anvers. Nous nous sommes habitués à ces associations marchandes et customisées qui évoquent à grande échelle les fêtes de patronnage moyen-âgeuses où certains tournois profitaient aux brasseurs locales. Du côté des Etats-unis, nous eûmes droit la semaine passée à la Amgen Tour's California race, qui est une compétiton cycliste sur le bitume californien. Comme son nom l'indique, le partenaire principal et financeur de la course est Amgen. Amgen n'est pas une filiale américaine des bières Amstel, C'est une entreprise florissante des biotechnologies qui doit son succès de start-up innovante pour avoir mis sur le marché deux blockbusters, le neurogen et l'epogen.
L'epogen dit vulgairement EPO a été crée en 1983 pour un être un anti-anémique utilisé dans l'insuffisance rénale chronique et la chimiothérapie du cancer. C'est une biotech dans la mesure où c'est un médicament issus du vivant (un gène codant qui secrète dans l'organisme une protéine qui accroît le nombre de globules rouges) et qui participe à ce qu'on appelle la thérapie génique. D'aucuns prétendent qu'il a fait les beaux jours de sportifs, toujours est-il que les sportifs semblent faire les beaux jours de la firme, comme l'indique très clairement dans le herald tribune, Jim Daily, responsable des opérations commerciales: "We sponsored this race to show people the excitement of cycling, the beauty of California and the benefits of our products". Tout s'accorde à penser que la course est une belle vitrine pour la promotion des produits Amgen, mais je me demande sous quelle forme. Est-ce que le vainqueur de l'étape se saisit d'une boite de produits devant les photographes comme d'autres ingurgitaient de sodas mondialement connus? Est-ce que les spectateurs ont droit à un échantillon gratuit dans des pochettes plastiques? Est-ce que les coureurs eux-mêmes les ont consommés pour faire plaisir au PDG lors du cocktail de l'avant-veille, posé sur des plateaux argentés avec du champagne?
Ô non, je m'y refuse à le croire.