mercredi 14 novembre 2007

Un chien brûlé vif à Pithiviers

J'aime consulter mon journal, j'aime toute forme d'habitude, de routine, à vrai dire. Je lis le journal, comme tout homme de buvette, or, maintenant je le consulte sur Internet, peu à peu, dire "je feuillette mon journal" sera une vieillerie que des comiques utiliseront dans la veine de ce que fut leur lointain maître Elie Sémoun. Ce sont les Echos qui nourrissent mes conversations de comptoir. Nous parlons des éditoriaux, des débats et des compétences, qui font toute la lumière sur le talent de nos concitoyens qui se lèvent tôt. Je ne me vois plus lire le journal "papier", les temps changent, fini les ronds de café sur les premières pages pliées en quatre, fini, les pages de journal qu'on met en boule dans nos godasses de foot mouillées, terminé les cageots entiers de papier gris qui remue l'air soufflant sur les flammes de nos cheminées, désormais on saute de lien en lien, l'esprit agile, concentré, informé.

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