Parmi les joies du multiculturalisme, il en est une que je vis régulièrement. Dans certaines sphères que je fréquente, il y a des étrangers au prénom lointain. Lointain pour nous mais aussi pour les autres étrangers. Je ne peux m'empêcher de sourire lorsque j'entends une algérienne appeler son voisin Arnost à la place de Nestor ou un intervenant faire des efforts pour retenir et ne pas écorcher le prénom de Moez et s'entêter à dire Mouzze. Je ne boude pas mon plaisir. Plus émouvant, en revanche, sont les efforts qu'entreprennent les africains à apprendre le néerlandais, patois très localisé entre l'anglais et l'allemand. Je ne peux rester insensible devant cette ruse de l'histoire. Y a-t-il des milliers d'autres langues plus utiles qu'ils ont en réserve et qu'ils ne leur servent plus?
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