mercredi 13 juillet 2011

Mort à crédit

Je ne vais pas ressasser des moulins à vent au clair de lune, mais il se fait clair que Mort à crédit est en droite ligne avec la tradition rabelaisienne. Vous vous en rendrez compte à l'écoute de quelques extraits de l’œuvre pantagruelique dans cette émission. Courtial des Pereires, avec ces grimaces et son vocabulaire scientifique en est un symptomatique et bidonnant personnage. L'histoire de l'enfant Ferdinand se divise en trois parts : son apprentissage dans le monde professionnel, son séjour en Angleterre (le plus poignant), son initiation aux côtés de Courtial des Pereires. Tout au long, c'est farce, grimaces et du vice. ça vous tient plusieurs voyages.

Aussitôt qu'une entreprise prend un petit peu d'envergure, elle se trouve "ipso facto" en butte à mille menées hostiles, sournoises, subtiles, inlassables... On peut pas dire le contraire!... La fatalité tragique pénètre dans ses fibres mêmes... vulnère doucement la trame, si intimement que, pour échapper au désastre, ne pas finir en carambouille, les plus astucieux capitaines, les conquérants les plus crâneurs ne peuvent et ne doivent compter, en définitive, que sur quelque étrange miracle... Telle est la nature et l'antienne, la conclusion véridique des plus admirables essors... Rien à chiquer dans les cartes!... Le génie humain n'a pas de veine... La catastrophe du Panama?... c'est la leçon universelle!... doit porter à résipiscence les plus énormes culottés!... les faire salement réfléchir sur l'ignominie du sort!... p.527

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