samedi 24 avril 2010

Se souvenir des beaux jours

Cette semaine, j'avais pris des vacances en pleine adéquation avec la plus belle semaine de l'année d'un point météorologique. Les nombreux étrangers qui vivent en Belgique, au lieu de geindre sur le mauvais temps de plat pays, ferait mieux de noter dans leur agenda les beaux jours, qui sont de pur régal et s'en souvenir. Petit conseil, le mois d'avril est le mois le plus agréable de tous. Certes, nous avons quelques beaux jours en été, mais flingués dans la foulée par des orages et des ciels gris, une lumière dans ces latitudes à pousser au suicide les âmes peu endurant à la lecture de Maeterlinck et dans ce pays de fonctionnaires et d'informaticiens, ils sont nombreux.
Lundi. Hasselt s'est construit autour de quelques églises et couvents, nous y avions rendez-vous. Sa petite ceinture n'a qu'un sens, cela m'a déboussolé. On a mangé de la truite et des huitres, je me suis ce jour-là réconcilié avec les huitres. C'est délicieux.
Mardi. J'ai acheté quelques vieux livres, L'ensorcelée en poche, qu'il me tarde de lire, un livre de contes populaires espagnols et un manuel d'expressions et tournures idiomatiques français tiret espagnol, dont les illustrations sont vilaines. A un moment, nous sommes entrés dans une chocolaterie chic, les prix étaient moins élevés que je ne le croyais.
Mercredi. J'ai l'instinct d'un Gps.
Jeudi. Le musée devrait être désert un jour de grand beau en plein milieu d'un jour ouvrable. Erreur. Les musées ne désemplissent pas. L'exposition consacrée au Gréco a joui d'une large et intense publicité qui a tiré par la manche la clientèle culturelle. J'ai pu à travers les oeuvres apostoliques améliorer ma culture religieuse, pauvre. Gréco a de la considération de nos jours, d'une part, parce que Picasso en a dit du bien, mais aussi les couleurs, des couleurs vives (le rouge et le bleu, notamment) évoquent la bande dessinée que notre pays adore. Je me suis bien amusé et j'ai trouvé les prénoms de mon deuxième fils. En soirée, j'ai rejoint le fleurusien dans un café très fourni en boissons maltées. Les serveurs font un peu les malins, on a essayé un peu n'importe quoi et on n'a pas été trop heureux dans nos choix.
Vendredi. J'ai vu des bébés intubés, la beauté des nouveaux-nés inspire davantage que la féraille. Un ami breton m'a téléphoné. Je me suis acheté un tee-shirt avec un col que je pourrais porter lorsque je ne voudrais pas mettre de chemise.
Samedi. parfaite de journée d'un homme moyen.

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