Dans Millenium People, le psychologue David Markham vaque à ses occupations à l'institut Adler (un hommage à notre doux éditorialiste?) qui lui confie des missions d'études et de conseils autour de la psychologie dans les environnements professionnels et notamment la psychologie du travail dans l'univers industriel. Son quotidien est troublé lorsqu'il se trouve embarqué au centre de nébuleuses contestatrices menées par la classe de la petite-bourgeoisie cultivée qui prône une action terroriste contre des symboles d'oppression. Les cibles de leur attaque violente permettent à Ballard, l'auteur, de revisiter les lieux qui lui sont chers et qui firent sa réputation de visionnaire. Les aéroports, les hôpitaux désaffectés qu'on rasent au profit de vastes lotissements, parking, et vidéoclubs de banlieue, toute la suburbia paisible, coeur des ténèbres morne, tranquille, silencieux lieux et non-lieux d'où sortiront l'apocalypse. Une bombe a explosé dans l'aéroport international, tuant la premièr femme de David Markham. Il se renseigne et se trouve approché pour participer à l'attaque d'une exposition de chien au centre de Londres, la destruction d'un vidéoclubs et l'incendie de la cinémathèque. Il ne comprend pas bien ses révoltes qui n'ont d'autres buts semble-t-il de pimenter le quotidien des bourgeois désoeuvrés tels de vulgaire Julien Coupat de fiction. A ce stade de la lecture, je commence à perdre patience devant les exactions répétitives, d'autant que tout français qu'il m'est permis d'être, je suis obsédé par le style, qui ici n'est guère une préoccupation (on dirait du Dantec), mais gageons que par la suite, je ne pourrai "échapper au malaise que l'auteur instille avec maestria" (c'est promis, c'est marqué derrière).
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J'écoutai son rire généreux rebondir contre les murs de pierre et se projeter dans les dortoirs silencieux, comme s'il invitait les fantômes de ses enfants morts à sortir jouer. p.168
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