Hier ont débuté les finales du concours Reine Elisabeth par l'entrée en lice de Vineta Sareika, valeur sûre de cette finale, extravertie et raffinée. Chaque candidat doit présenter trois pièces, une sonate, une oeuvre imposée (spécialement créee pour l'événement), un concerto. J'ai beaucoup aimé son interprétation d'une oeuvre de Janacek, intime et profonde qui révèle ses qualités de chambriste. Dès lors, je suis hanté par Janacek. L'œuvre imposée qui venait par la suite, avec le concours d'un orchestre, était une curiosité pour tout le monde, dans la mesure où c'était sa première interprétation en public (on dit dans ce cas, qu'elle "crée" l'oeuvre). Je suis resté circonspect, je n'aime pas l'oeuvre que je trouve trop moderne, par contre, les regards, le jeu entre la violoniste furent touchants. Enfin, elle a choisi de conclure d'un concerto de cinquante minutes dont je ne pourrai parler car je me suis endormi.
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