Hier, je tentais de rattraper mon manque d'éducation cinématographique, -mon absence d'enfance, dirait Elle- en regardant un incontournable du film frissonnant qui nous vient des amériques et qu'aucun enfant digne de ce nom n'a manqué. Il s'agit de Poltergeist, un film de 1982 vaguement freudien et engagé, un critique avisé y verrait une prophétie ou une allégorie de la crise des subprimes à venir. J'ai noté d'emblée de jeu que le réalisation est crédité à Tobe Hopper, nom qui me disait vaguement quelque chose en lien avec des tronçonneuses macabres qui vivent et tuent, mais je n'en suis pas sûr. Il semblerait que c'est un film initiateur d'un genre célèbre. C'est assez bien fait, il y a des belles images et le scénario ne s'empresse pas de nous déballer son suspens à chaque minute, ce qui est exploit pour un film d'américains. Bien sûr, un énième rebondissement épuise le spectateur. Mais on a un légère frousse de temps en temps. Peut-etre qu'un jour, je jeterais un oeil sur les Star Wars, Superman, que je n'ai jamais daigné voir par snobisme ou attardement social, no sé. Il est à ce propos étonnant de noter que les petits espagnols bien que plus proche du folklore national ont une culture mainstream assez proche des enfants américains.
1 commentaire:
Après tout, ce sont les espagnols qui ont découvert l'Amérique. Je trouve que la fin, qui en fait certes un peu trop, peut avoir l'utilité d'aider l'espectateur nocturne à se détendre pour mieux concilier le sommeil, après les moments initiaux de stress et peur.
Remarquable le fait que nous avons pu y reconnaître des passages qui ont inspiré les créateurs de South Park ou Les Simpsons.
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