Je ne suis évidemment pas arrivé en retard pour la diffusion tant attendu de Faites entrer l'accusé de ce mardi soir, à une heure où le français promène une dernière fois son chien, sans oublier de regarder autant qu'il le peut les nouveaux aménagements du jardin de son voisin, à une heure où la chèffe de bureau programme son magnétoscope car elle sait, les paupières tombantes, que demain une difficile journée l'attend à rudoyer son stagiaire outrageusement paresseux (mais bloggeur de haut vol). Nous, employés téméraires, nous bravons les griffes de la nuit pour aller jusqu'au bout de cette noirceur frissonnante. Une émission de télévision.
Si le titre, le mystère des boulettes bleues, avait la saveur (l'intitulé pas les boulettes) des titres des romans de Gaston Leroux, le contenu évoquait puissamment les œuvres primitives des frères Coen dans la France de Chirac. Une mécanique détraquée par l'arrogance, la bêtise, la farce qui vire au drame, sans se départir du gâchis tragique de cette plaisanterie macabre qui ne finit jamais. L'homme est bien peu de chose, se rend-on compte avec cette émission. L'histoire rejoue les tragédies en farces qui elles mêmes se reproduisent dans un épisode de faites entrer l'accusé.
Roland Bondonny est un notable de Corrèze qui fait fortune dans le négoce de vin en Belgique. De ce fait, il partage sa vie bien arrosée entre le district d'Égletons et le business center de Fourmies. Organisateur de banquets couillus et chasseur patenté, il est connu pour sa verve gueulante, son solide sens de l'intimidation et l'injure facile. Nos cow-boys corréziens ont depuis la limitation du port de l'arme le verbe fleuri qui tue. Rien ne semble lui résister et il se permet beaucoup de choses. Cet homme, une sorte de Serge Dassault de province, est au centre des suspicions. Des centaines de chiens meurent empoisonnés par des boulettes de viandes couvertes d'un poison de couleur bleue. Suspicions nourries par le fait qu'aucun de ces chiens ne sont concernés par ces empoisonnements. La Corrèze, pays de chasse, chérit ses chiens. Ces crimes exaltent la colère de ce peuple tranquille qui se lève tôt et amoche le gibier entre copains.
Des témoins inquiètent Bondonny qui ne pourra pas échapper au procès. Jusqu'au jour où un des témoins, Marius Lac, est sauvagement assassiné par un homme de mains incompétent, sensible et absurde commandité par Bondonny que tout accuse.
Let AccusaMan in.
Si le titre, le mystère des boulettes bleues, avait la saveur (l'intitulé pas les boulettes) des titres des romans de Gaston Leroux, le contenu évoquait puissamment les œuvres primitives des frères Coen dans la France de Chirac. Une mécanique détraquée par l'arrogance, la bêtise, la farce qui vire au drame, sans se départir du gâchis tragique de cette plaisanterie macabre qui ne finit jamais. L'homme est bien peu de chose, se rend-on compte avec cette émission. L'histoire rejoue les tragédies en farces qui elles mêmes se reproduisent dans un épisode de faites entrer l'accusé.
Roland Bondonny est un notable de Corrèze qui fait fortune dans le négoce de vin en Belgique. De ce fait, il partage sa vie bien arrosée entre le district d'Égletons et le business center de Fourmies. Organisateur de banquets couillus et chasseur patenté, il est connu pour sa verve gueulante, son solide sens de l'intimidation et l'injure facile. Nos cow-boys corréziens ont depuis la limitation du port de l'arme le verbe fleuri qui tue. Rien ne semble lui résister et il se permet beaucoup de choses. Cet homme, une sorte de Serge Dassault de province, est au centre des suspicions. Des centaines de chiens meurent empoisonnés par des boulettes de viandes couvertes d'un poison de couleur bleue. Suspicions nourries par le fait qu'aucun de ces chiens ne sont concernés par ces empoisonnements. La Corrèze, pays de chasse, chérit ses chiens. Ces crimes exaltent la colère de ce peuple tranquille qui se lève tôt et amoche le gibier entre copains.
Des témoins inquiètent Bondonny qui ne pourra pas échapper au procès. Jusqu'au jour où un des témoins, Marius Lac, est sauvagement assassiné par un homme de mains incompétent, sensible et absurde commandité par Bondonny que tout accuse.
Let AccusaMan in.
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