Pour peu qu'on accorde à ce modeste blog valeur de témoignage dans des temps futurs, je me dois donc de livrer aux curieux mes impressions de particulier balayé de plein fouet par la crise financière, "le 11 Septembre financier", qui ébranle tout sur son passage. Probablement, cette crise aura un avant et un après, comme tous les lundis noir, les 21 avril ou annus horribilis de saison. Tout le monde se rappelle de son 11 septembre 2001, je ne voudrais pas avoir l'air penaud, à la question : "que faisiez-vous en Septembre 2008?".
L'entreprise qui m'emploie croît fortement et satisfait aux injonctions de croissance de notre propriétaire, lui même un fonds d'investissement anglo-saxon. Le marché de niche dans lequel nous sommes confortablement cramponné est profitable. Ici, la crise n'a pas autant de répercussions sonores que le chahut des employés, seul, le dollar bas a minoré quelques unes de nos performances, c'est du moins l'excuse pour ne pas gonfler nos augmentations. Pourtant, tout mon département est secoué par une vague de départ, de démissions et de claquements de porte, comme si les rats quittaient l'opulent navire. Certains, même, quittent leur poste, sans avoir trouvé un autre gagne-pain, arguant qu'au bout du préavis, ils auront basket à leur pied. Le marché est ouvert. C'est largement possible de gagner plus à l'extérieur. C'est dire si la crise nous fait bien rigoler. Il sera même possible, fort de ce pouvoir de pression, de gagner plus en travaillant moins dans quelques semaines. Cela vaut, bien sûr, si vous avez quitté la France.
L'entreprise qui m'emploie croît fortement et satisfait aux injonctions de croissance de notre propriétaire, lui même un fonds d'investissement anglo-saxon. Le marché de niche dans lequel nous sommes confortablement cramponné est profitable. Ici, la crise n'a pas autant de répercussions sonores que le chahut des employés, seul, le dollar bas a minoré quelques unes de nos performances, c'est du moins l'excuse pour ne pas gonfler nos augmentations. Pourtant, tout mon département est secoué par une vague de départ, de démissions et de claquements de porte, comme si les rats quittaient l'opulent navire. Certains, même, quittent leur poste, sans avoir trouvé un autre gagne-pain, arguant qu'au bout du préavis, ils auront basket à leur pied. Le marché est ouvert. C'est largement possible de gagner plus à l'extérieur. C'est dire si la crise nous fait bien rigoler. Il sera même possible, fort de ce pouvoir de pression, de gagner plus en travaillant moins dans quelques semaines. Cela vaut, bien sûr, si vous avez quitté la France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire