lundi 18 août 2008

Les pirates du capitalisme

Je me suis lancé dans la lecture d'un livre de journalistes. Je me suis dit que dans les gares ou dans les bus, voilà bien un livre que je finirais. J'ai laissé à quai Stendhal, Musil, Jivago - honte à moi qui deviens ce qu'il est - ce petit employé. De livre de journalistes, je n'en n'avais plus lu depuis la préparation au concours d'entrée dans mon école d'élite et au lycée, une biographie de Funès avec des images au milieu. Je soupçonne les auteurs Philippe Escande et Solveig Godeluck d'avoir laissé travailler quelques copistes de leur rédaction (les Echos), car je ne reconnais pas du tout la patte d'Escande, que j'apprécie tant les matins au bureau dans ses éditoriaux. Le style du livre est en effet journalistique. Les phrases me rappellent la déclaration de Kahn qui affirmait que les journalistes ne devaient plus écrire de longues phrases sous peine de ne plus être compris ou même être lu. Ici, des phrases sont coupées de leur verbe, à la manière d'un chapeau de Libération et cela participe du style le plus détestable, hélas. Le contenu n'est pas inintéressant, quoique je l'eus préféré plus académique et docte, et délesté de ce ton fougueux ou nerveux qui rappelle les magazines d'investigations.


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