L'anacoluthe finale est, certes, comme l'indique son terme premier, une rupture de construction sur le plan de la syntaxe, c'est-à-dire une transformation, au milieu de la phrase, de la construction grammaticale que le début de la phrase laissait attendre, tel qu'on peut le voir dans cette phrase : "Épuisés par cette longue journée, le bateau nous ramène vers le port", mais surtout c'est faire, dans ce cas, table rase de toute construction syntaxique à peu près correcte (n'en cherchez pas dans ce weblog, vous n'en trouverez pas) dans un effort conscient, débrayé et fier de destruction de cette arme fasciste (ou crypto-aliénante) qu'est la langue.
Enchanté par l'idée, Didier Goux en sera remercié.
A vous
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